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 Presbytie ou fatigue oculaire

En plus de rendre la vision de près difficile, la presbytie peut provoquer des rougeurs et des démangeaisons des yeux. Apprenez-en davantage à ce sujet dans cet article.


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La presbytie est un défaut de vision communément appelé “fatigue visuelle”. Vous avez certainement remarqué que la plupart des personnes de plus de 50 ans commencent à tenir à distance des livres, des téléphones portables ou de tout autre objet parce qu’elles ne sont pas en mesure de bien le voir de près.


Il s’agit d’un processus qui touche environ 85 % des personnes âgées de plus de 45 ans. Le cristallin, qui est la lentille transparente de l’œil, perd de son élasticité et la vision de près devient nettement plus difficile.


Malheureusement, la presbytie ne peut être évitée. Cependant, elle peut être traitée et améliorée. C’est pourquoi cet article explique tout ce que vous devez savoir sur la presbytie pour vous permettre d’en identifier plus facilement les symptômes.


Qu’est-ce que la presbytie ?

Le cristallin est une partie transparente de notre œil qui agit comme une lentille naturelle. Sa fonction est de focaliser les rayons lumineux sur la rétine, afin que le processus de vision se déroule correctement.


Au fil des ans, le cristallin devient de plus en plus opaque et moins élastique. Cette perte d’élasticité est à l’origine de la presbytie. En réalité, il s’agit d’un processus physiologique et normal qui accompagne le vieillissement. Par conséquent, la presbytie ne peut être classée comme une maladie.


Ce qui se passe, c’est que vous perdez la capacité de voir clairement les choses proches de vous. En d’autres termes, la vision de près se détériore. Les symptômes commencent à apparaître à partir de l’âge de 40 ou 45 ans.


Une femme aux yeux fatigués.

Quels sont les symptômes de la presbytie ?

Le symptôme principal et le plus évident est qu’il devient difficile de faire la mise au point sur des objets à courte distance. Par exemple, il est très facile de le constater en lisant un livre ou en regardant quelque chose sur l’écran d’un téléphone portable. Les personnes atteintes de presbytie commencent à éloigner ces objets afin d’être en mesure de voir clairement.


Un autre symptôme courant est un mal de tête, surtout lors de la lecture. De même, les yeux se fatiguent et se lassent. De nombreuses personnes ressentent des picotements, des yeux secs, des rougeurs et des larmoiements.


En outre, les symptômes sont souvent pires la nuit et dans des situations où la lumière est plus faible ou plus sombre. En fait, à mesure que l’âge augmente, le défaut devient de plus en plus intense et les symptômes s’aggravent.


Existe-t-il un moyen de prévenir ou de traiter la presbytie ?

Comme il s’agit d’un processus naturel, il ne peut être évité. Il existe certains moyens de retarder son apparition, bien qu’il n’ait pas été prouvé qu’ils soient vraiment utiles. L’idée est de maintenir une bonne hygiène visuelle.


Pour ce faire, il est tout d’abord important de reposer vos yeux de temps en temps. Surtout lorsque vous travaillez constamment devant l’ordinateur. Il est conseillé de faire des pauses d’une demi-heure pour détendre vos yeux.


Il est également conseillé de passer du temps à l’extérieur, à la lumière naturelle. En outre, lorsque vous vous promenez ou prenez un bain de soleil, vous devez protéger vos yeux avec des lunettes de soleil. Ce sont des mesures de base pour prendre soin de votre vue en général.


Une femme portant des lunettes.

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Traitement

Le traitement de la presbytie repose sur l’utilisation de lunettes, de lentilles de contact ou sur la chirurgie. Tout d’abord, les lunettes peuvent être des lunettes de lecture, des lunettes à double foyer ou des lunettes progressives. Les lunettes de lecture ont toujours été les plus utilisées, mais elles sont de moins en moins recommandées, car elles ne sont utiles que dans un but précis.


Les lunettes à double foyer sont aujourd’hui presque obsolètes. En revanche, les lunettes progressives vous permettent de concentrer votre vision à toutes les distances, de près comme de loin. La partie supérieure de la lentille corrige la vision de loin, tandis que la partie inférieure améliore la vision de près. Le changement entre les zones est progressif.


Bien qu’il s’agisse d’une option légèrement plus complexe, il existe actuellement de nombreuses techniques chirurgicales permettant d’améliorer sensiblement la presbytie. La meilleure chose à faire est de consulter un ophtalmologue qui vous aidera à décider du meilleur traitement pour vous, en fonction de vos symptômes, de votre âge et de votre état général.


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En conclusion

La presbytie, également appelée fatigue visuelle, est un processus normal qui accompagne le vieillissement. Elle consiste en une diminution de l’élasticité du cristallin au fil du temps, et la vision de près devient plus difficile. Il est impossible de la prévenir, mais il existe actuellement de nombreux moyens d’améliorer ces défauts de vision.

Presbytie ou fatigue oculaire

                                 

Si vous avez 20 ans ou plus, vous devez faire mesurer votre cholestérol au moins une fois tous les cinq ans. Un examen du sang appelé panel de lipoprotéines peut mesurer vos niveaux de cholestérol.


Le problème de cholestérol est une menace pour la santé presque invisible. Vous pouvez en avoir un niveau élevé et ne pas vous en rendre compte jusqu’au jour où vient l’analyse de routine et ses conséquences à endurer. Comment cela peut-il arriver si vous n’abusez pas des graisses ni des charcuteries ou de la viande rouge dans votre alimentation ?



Il y a d’autres facteurs que vous ne prenez peut-être pas en compte et qui influent de manière décisive dans votre niveau de cholestérol. Dans cet article, découvrez les erreurs vous pouvez commettre sans vous en rendre compte et ce qui fait grimper votre cholestérol. Continuez à lire, apprenez-en plus et améliorez votre problème de cholestérol !


Qu’est-ce que le cholestérol ?

Définition du cholestérol.

 Le cholestérol est nécessaire à l’organisme mais, en excès, il s’accumule dans les vaisseaux sanguins et déclenche des problèmes cardio-vasculaires.


Le cholestérol est une substance graisseuse molle et cireuse qui se trouve dans n’importe quelle partie de l’organisme et du sang. Celui-ci a beaucoup de fonctions utiles qui contribuent à une bonne santé. Il aide à ce que les cellules fonctionnent de manière adéquate et joue un rôle dans la production de certaines hormones.


Cependant, un taux de cholestérol trop élevé dans le sang peut mener à un risque plus haut d’infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral.


 

Comment se mesurent vos niveaux de cholestérol ?

Si vous avez 20 ans ou plus, vous devez mesurer votre cholestérol au moins une fois tous les cinq ans. Un examen du sang, appelé panel de lipoprotéines peut mesurer vos niveaux de cholestérol. L’examen apporte des informations sur :


Cholestérol total : quantité totale de cholestérol dans le sang. Cela inclut les deux types : le cholestérol de lipoprotéine de basse densité (LDL, pour le sigle en anglais) et le cholestérol de lipoprotéines de haute densité ou HDL.

Mauvais cholestérol (LDL) : celui qui s’accumule dans vos artères et les obstrue.

Bon cholestérol (HDL) : aide à éliminer le cholestérol de vos artères.

Habitudes qui pourraient empirer votre problème de cholestérol

Le stress

Les études lient le stress au cholestérol.

Certaines études ont lié les hormones présentes dans le stress à la hausse des niveaux sanguins de cholestérol.


Le stress est un mal très fréquent de nos jours. Vécu sur le long cours et de manière soutenue, il peut occasionner des conséquences notables dans notre organisme. Cependant, est-il aussi coupable d’un haut taux de cholestérol ?


Le stress peut élever notre pression artérielle, occasionner des insomnies, des changements d’habitudes et des modifications dans notre rendement mental, comme dans notre humeur mais, est-il capable d’élever le cholestérol dans le corps humain ?


À ce sujet, une étude a observé que le stress mental et émotionnel a augmenté de 11 % les valeurs de cholestérol chez des garçons sains en comparaison avec le groupe témoin. Aussi, on trouve un lien entre cholestérol et cortisol, l’hormone du stress, laquelle peut être clé dans la relation entre pathologie cardio-vasculaire et dyslipidémie.


L’alcool

Quand il s’agit de cholestérol, la consommation d’alcool est une question d’équilibre. D’un côté, on a démontré que boire des quantités modérées d’alcool améliore les niveaux de « bon » cholestérol et a été lié à une réduction des maladies cardiaques.


D’un autre côté, boire trop d’alcool peut avoir un effet négatif sur les profils de lipides du sang, et en dernière instance sur la santé du cœur. Comme vous pouvez le voir, il s’agit de le consommer avec modération pour ne pas surpasser les limites permises et ne pas nuire à notre santé.


Le tabac : à éviter si vous avez un problème de cholestérol

Eviter le tabac en cas de cholestérol

 Le tabac, en plus d’augmenter le cholestérol dans le sang, est lié à d’autres maladies cardio-vasculaires et respiratoires.


Fumer affecte le système cardio-vasculaire de plusieurs manières, avec par exemple la réduction de l’oxygène et l’usure du cœur. Le mécanisme par lequel ces maladies apparaissent ou augmentent est le suivant : la nicotine pourrait augmenter l’agrégation plaquettaire, le cholestérol et les triglycérides dans le sang.


Le monoxyde de carbone augmente aussi le cholestérol dans le sang, entre autres dégâts. C’est pour cette raison que fumer des cigarettes light ne diminue pas le risque de maladies. En effet, le fumeur a tendance à inhaler plus de fumée pour compenser la dose de nicotine avec laquelle augmentera le monoxyde de carbone, augmentant ainsi les problèmes liés au tabac.


Les contraceptifs oraux

Les contraceptifs ont plusieurs effets secondaires dans la santé de la femme, et l’une d’entre elles peut être l’augmentation du cholestérol. Mais il faut savoir que tous les contraceptifs ne produisent pas les mêmes effets. Aussi, tous les types de cholestérol ne sont pas mauvais.


Les contraceptifs à base de progestatifs possèdent seulement une classe d’hormone et se présentent en général sous forme de minipilule. Ce type de contraceptifs a plusieurs avantages et est très efficace, en plus du fait que nous pouvons l’utiliser pendant l’allaitement.


Mais, malheureusement cela présente un effet hypercholestérolémique. Cette méthode, utilisée fréquemment, augmente le mauvais cholestérol ou LDL et réduit le bon cholestérol ou HDL. C’est pour cela que si vous optez pour ce type de contraceptifs il est indispensable que vous fassiez des analyses de contrôle régulièrement.

                     

Si vous avez un problème de cholestérol, rappelez-vous que…

Pour que le corps fonctionne bien, il est nécessaire qu’il y ait un équilibre entre les deux types de cholestérol, de manière à pouvoir éviter des problèmes cardio-vasculaires causés par des niveaux élevés de cholestérol. Une alimentation équilibrée et de l’exercice physique sont essentiels pour que vous puissiez vivre sainement et améliorer votre problème de cholestérol.


4 habitudes qui empirent votre problème de cholestérol

                                         

La dysfonction sexuelle féminine reste encore un sujet tabou. Pour cette raison, de nombreuses femmes rencontrent des difficultés dans leur sexualité mais n'en parlent pas, et ne cherchent pas de moyens efficaces pour les surmonter.


La dysfonction sexuelle féminine est un concept qui comprend diverses difficultés que rencontrent les femmes pour éprouver du plaisir sexuel. C’est un sujet qui est encore tabou.



Ceci est confirmé par les recherches menées par l’équipe de l’Université de Californie, publiées en 2003 dans la revue Fertility and Sterility. Afin d’approfondir l’expérience des personnes souffrant de dysfonction sexuelle, les chercheurs ont découvert que 40% des femmes ne cherchent pas l’aide d’un médecin même si elles éprouvent des difficultés à ressentir du plaisir sexuel.


En effet, le concept même de dysfonction sexuelle féminine fait l’objet de controverses. A proprement parler, cela ne s’applique qu’aux cas où les femmes ne sont pas à l’aise dans leur vie sexuelle. Par conséquent, le critère à appliquer est très subjectif.


Certaines femmes ont une libido très faible et n’atteignent pas facilement l’orgasme. Malgré cela, elles ne se sentent pas concernées par ce problème.


Dans ce cas, nous ne pouvons pas parler de dysfonction sexuelle féminine, puisque le facteur décisif est le degré de bien-être ou de mal-être que les femmes éprouvent dans leur vie sexuelle.


Qu’est-ce que la dysfonction sexuelle féminine ?

Une femme pensive et triste dans son lit souffrant de dysfonction sexuelle féminine

La dysfonction sexuelle féminine peut se définir depuis deux points de vue: l’un biologique et l’autre psychosocial. D’un point de vue biologique, cela correspond aux difficultés à expérimenter le désir, l’excitation ou l’orgasme. A cela, nous ajoutons les douleurs pendant le coït.

                                       

D’un point de vue psychosocial, la dysfonction sexuelle féminine se présente lorsqu’il y a un changement significatif dans le comportement sexuel habituel de la femme. Et quand ce changement entraîne en elle un conflit subjectif.


Il faut tenir compte du fait que la sexualité implique bien évidemment la mise en oeuvre de mécanismes physiologiques, mais également un ensemble d’émotions, de croyances, de modes de vie, de souvenirs et de liens avec le monde. Autrement dit, l’être humain est biologique, mais aussi symbolique.


Découvrez davantage : Engager une discussion sur les désirs sexuels


Types de dysfonction sexuelle féminine

D’un point de vue médical, les dysfonctions sexuelles féminines ont été cataloguées en plusieurs types. Chacun ayant ses propres causes et caractéristiques :


Dysfonction du désir sexuel hypoactif : il s’agit d’une diminution du désir sexuel lors de moments spécifiques de la vie

Trouble de l’excitation sexuelle : cela correspond à la difficulté ou à l’impossibilité de mettre en marche les mécanismes physiologiques associés à la sexualité

Douleur liée au coït : elle est connue également sous le nom de dyspareunie. Il s’agit de la douleur physique ressentie lors des relations sexuelles. Elle est souvent associée au vaginisme, qui est la contraction involontaire des muscles du vagin. Ce qui rend difficile le coït

Trouble orgasmique : il s’agit de la difficulté à atteindre l’orgasme après l’excitation

Principales causes physiques

Une femme en consultation médicale pour cause de dysfonction sexuelle féminine

La dysfonction sexuelle féminine est presque toujours associée à des problèmes physiques et émotionnels. En général, les problèmes physiques sont résolus en peu de temps. En revanche, les difficultés émotionnelles ont besoin davantage de temps pour être réglées.


Parmi les causes physiques, nous pouvons citer les suivantes :


Maladies chroniques : certaines maladies ont un impact sur le désir sexuel. Par exemple, le diabète, le cancer, l’arthrite, la sclérose en plaques et les maladies cardiaques

Problèmes gynécologiques : des problèmes dans les muscles pelviens, souvent après une intervention chirurgicale dans cette zone, peuvent affecter le désir sexuel. Ainsi que quelques troubles tels que l’endométriose ou la cystite

Problèmes hormonaux : ils correspondent à la diminution d’œstrogènes ou du niveau de testostérone. La première est due à la ménopause, ou à l’insuffisance ovarienne prématurée. Quant à la seconde, elle est due à l’ablation des ovaires ou au vieillissement

Médicaments : certains médicaments et substances addictives peuvent altérer la fonction sexuelle. Parmi eux, nous trouvons les antihypertenseurs et les antidépresseurs. L’alcool et autres psychoactifs peuvent également jouer un rôle dans la sexualité

Lisez aussi : 6 raisons pour lesquelles vous ne profitez pas pleinement de votre sexualité


Principales causes psychologiques et sociales

 


Les facteurs émotionnels ont toujours un impact important sur la vie sexuelle. Le plus important d’entre eux est un passé d’abus physique, sexuel ou émotionnel au cours de l’enfance ou de l’adolescence. Cela crée alors un traumatisme qui peut durer sur le long terme s’il n’est pas traité correctement.


En plus de cela, d’autres facteurs peuvent aussi jouer un rôle dans la dysfonction sexuelle féminine :


Stress ou anxiété : l’angoisse et les inquiétudes diminuent l’intérêt pour le sexe ou limitent le plaisir

Dépression : les états dépressifs inhibent les mécanismes physiologiques du sexe et réduisent de manière significative l’intérêt sexuel

Inhibitions : elles s’expriment par la peur de l’intimité, la peur de perdre le contrôle, la crainte de ne pas être performant, ou la honte et la faible estime de soi

Fatigue : la fatigue limite la capacité à profiter de la sexualité. Par exemple, un emploi du temps trop serré peut facilement entraîner des dysfonctions sexuelles féminines

Problèmes de couple : lorsqu’il y a des difficultés non résolues au sein du couple, cela se reflète généralement dans la sexualité

Croyances erronées : parfois, les facteurs religieux ou idéologiques conduisent à penser que le plaisir sexuel est négatif

Est-il possible de surmonter une dysfonction sexuelle féminine ?

La dysfonction sexuelle féminine est facilement surmontable avec un traitement adéquat. Dans la plupart des cas, cela est temporaire. Il est donc judicieux de consulter un sexologue, un professionnel compétent et formé pour aborder toutes les variables impliquées.

                         

Causes de la dysfonction sexuelle féminine

Avez-vous déjà expérimenté un orgasme prolongé ? C'est une expérience qui va au-delà d'un orgasme régulier et qui est plus intense. Dans cet article, nous découvrirons comment l'atteindre.

                            

Avez-vous déjà vécu un orgasme beaucoup plus intense que la normale ? Sa durée était-elle également différente ? C’est ce que l’on appelle un orgasme prolongé, une expérience de plaisir largement plus agréable qui nous permet de jouir pleinement.

                                     

Si vous avez déjà expérimenté ce type d’orgasme de temps en temps, vous vous demandez sûrement ce que vous pouvez faire pour le vivre plus souvent. Tout au long de cet article, nous vous apportons les réponses à vos questions. Nous examinerons également de plus près la nature de l’orgasme prolongé.



Qu’est-ce qu’un orgasme ?

Une femme qui vit un orgasme prolongé

Un orgasme est une sensation de plaisir intense qui selon l’article Orgasme et impact sur la qualité de vie : “est un phénomène neurophysiologique qui entraîne une contraction de la musculature bulbo-caverneuse et coïncide généralement avec l’éjaculation”.


Ce que cette définition ne dit pas, c’est que l’orgasme peut se traduire par plusieurs types et intensités. Par exemple, l’homme peut atteindre l’orgasme sans éjaculer (éjaculation rétrograde), et la femme éjaculer en jouissant (squirt). En outre, nous pouvons sentir des orgasmes beaucoup plus jouissifs que d’autres.


Concernant le degré de plaisir, c’est là qu’intervient l’orgasme prolongé. Qui n’a rien à voir avec le fait qu’une personne soit multi-orgasmique. Dans ce cas, l’orgasme double son intensité, amenant la personne à son extase la plus extrême.

                           

Par ailleurs, ce terme a été inventé par Patricia Taylor lors de ses recherches. Elle décrit comment, pendant cette expérience, on se laisse aller durant quelques secondes voire même quelques minutes, pour se retrouver avec une sensation de relaxation et de grande satisfaction. Une expérience orgasmique très éloignée d’un orgasme “moyen”.


Orgasme prolongé et tantra

Un couple cherchant à atteindre l'orgasme prolongé

Une chose que Patricia a clarifié dans ses recherches est que l’orgasme prolongé peut être similaire chez les hommes et les femmes. C’est un aspect essentiel, car on considère souvent que les femmes ressentent plus de plaisir que les hommes pendant l’orgasme.


Par ailleurs, ce concept d’orgasme prolongé a eu une association particulière avec le tantra. En effet, dans le tantra, on ne se focalise pas sur le plaisir mais plutôt sur les expériences sensorielles et sensuelles. Par exemple, les caresses, le toucher de la peau, l’humidité des baisers… Tout ce dont nous ne sommes pas conscient généralement.


Cette prise de conscience qui élargit nos sens permet de profiter encore plus de l’expérience sexuelle. Sans se précipiter, jouir de ce à quoi nous ne faisons pas attention normalement, percevoir les odeurs et vivre une relation sexuelle très différente, mais extrêmement agréable.


Le résultat ? Un orgasme prolongé qui produit des contractions non seulement dans les parties génitales, mais également dans tout le corps où le contrôle n’a pas sa place.


Comment atteindre un orgasme prolongé ?

Maintenant que nous savons en quoi consiste un orgasme prolongé, il est essentiel de savoir comment le vivre plus souvent. Pour cela, il est nécessaire de mettre en pratique certaines habitudes qui peuvent aider à atteindre ce type d’orgasme :


Exercices Kegel : cela consiste à travailler les muscles du plancher pelvien en les contractant et en les relâchant. Il existe des applications ainsi que des conseils qui, mis en pratique 5 minutes par jour, nous permettront de jouir d’orgasmes bien plus agréables

Masturbation : elle nous aide à connaître notre corps, à l’explorer afin de savoir ce qui nous plait, à quelle intensité et où toucher. Cela nous apporte également plus de confiance avec l’autre personne pour atteindre le maximum de plaisir avec elle

Se centrer sur le moment : si, lors des relations sexuelles, nous pensons à d’autres choses ou que nous ne sommes pas sûrs de notre corps, il sera impossible d’atteindre un orgasme prolongé. Être dans le présent est fondamental pour vivre une expérience plaisante

Êtes-vous capable de distinguer les types d’orgasmes que vous éprouvez ? Avez-vous déjà identifié un orgasme prolongé ? Nous vous encourageons à découvrir votre corps. A résoudre les insécurités qui peuvent nous limiter au moment de nous toucher, ou de profiter de la vie avec une autre personne.

                                 

Essayer et expérimenter ne mènera pas uniquement à des orgasmes prolongés, sinon à des orgasmes multiples, des squirts, etc. De plus, cela nous permettra de découvrir d’autres façons de jouir et d’obtenir du plaisir. Qu’attendez-vous pour vivre au maximum le plaisir extrême ?

Comment atteindre l’orgasme prolongé ?

Les maux de tête orgasmiques sont beaucoup plus fréquents chez les hommes. Pour chaque femme qui en fait l'expérience, quatre hommes en souffrent. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un mal de tête bénin.

                                 

Le mal de tête orgasmique ou céphalée orgasmique associé à l’activité sexuelle est un problème répandu. On estime qu’elle affecte 80 % des hommes. En fait, on pense que presque tout le monde en a fait l’expérience à un moment de sa vie.



Les données disponibles indiquent que 75% des cas correspondent à la céphalée orgasmique elle-même et les 25 % restants sont préorgasmiques, c’est-à-dire qu’elles surviennent plus tôt. L’intensité et la gravité varient d’une personne à l’autre.


Quelles sont les causes des maux de tête liés à l’orgasme ?

En principe, le mal de tête de l’orgasme est dû à une excitation sexuelle accrue. Cela conduit les muscles du cou et de la tête à se contracter. Une autre cause possible est l’augmentation de la pression artérielle.


D’autre part, une étude de la faculté de médecine de l’Université Wake Forest a établi que ceux qui souffrent de migraine ont tendance à éprouver un désir sexuel plus intense que ceux qui souffrent d’autres types de maux de tête. Selon cette recherche, les migraines et le désir sexuel sont causés par de faibles taux de sérotonine.

                                           

D’autres recherches de l’hôpital Clínico Universitario de Valladolid indiquent que les maux de tête d’orgasme pourraient être liés à l’activité de l’hypothalamus. Le sexe augmente l’activité hypothalamique et cela déclencherait le mal de tête. Cependant, les chercheurs précisent que d’autres études sont encore nécessaires à cet égard.


Une céphalée orgasmique est souvent douloureuse.

Les patients souffrant de migraine auraient un désir sexuel plus élevé que le reste de la population, ce qui pourrait être l’impulsion pour comprendr ce trouble.

Comment se ressent ce type de mal de tête ?

Le plus souvent, une céphalée orgasmique survient soudainement, avant ou pendant le point culminant ou la fin de l’activité sexuelle. C’est un coup de couteau et beaucoup le décrivent comme un éclair à la tête. C’est l’une des formes les plus graves de maux de tête.


Dans d’autres cas, l’inconfort commence par une douleur sourde à la tête et au cou. Peu à peu, il augmente, à mesure que l’excitation sexuelle augmente.


Le déroulement est imprévisible. L’épisode peut durer d’une minute à trois heures et même plusieurs jours. Parfois, il commence à diminuer progressivement jusqu’à ce qu’il disparaisse, tandis qu’à d’autres moments, il cesse de se faire ressentir aussi soudainement qu’il est apparu.


Ce type de mal de tête peut ainsi survenir une ou plusieurs fois au cours d’une période de quelques mois. On estime que 50 % des personnes touchées subissent ce type d’épisodes pendant 6 mois. 40 % en ont jusqu’à un an. Elle est plus fréquente chez les hommes âgés de 25 à 35 ans.


Quand devriez-vous consulter le médecin ?

Les maux de tête orgasmiques sont considérés comme bénins et, en principe, il n’y a rien à craindre. Cependant, il existe des cas dans lesquels une autre maladie n’a pas été détectée. Il est recommandé, si la douleur est trop intense et soudaine, de consulter votre médecin.


La consultation est également recommandée si d’autres symptômes apparaissent, tels que :


Vomissement.

Raideur de la nuque.

Diminution ou perte de sensation.

Paralysie complète ou partielle.

Douleur très intense durant plus d’un jour.

Perte de conscience.

Convulsion.

Le médecin fera ainsi un entretien et un examen physique. Des tests tels que l’IRM, la tomodensitométrie, l’angiographie ou la ponction lombaire peuvent être jugés nécessaires. Le but est de confirmer ou d’exclure des problèmes graves tels que les anévrismes.


Une femme souffrant de céphalée orgasmique.

Certains signes de ce mal de tête apparaissent avant l’orgasme ou même avant le début des rapports sexuels eux-mêmes.

Un trouble presque toujours bénin

Dans la plupart des cas, le mal de tête orgasmique n’est associé à aucune autre pathologie. Par conséquent, pour le surmonter, il suffira de prendre un analgésique couramment utilisé.


Parfois néanmoins, le médecin juge bon de prescrire des médicaments plus spécifiques. Il convient de noter que plusieurs des médicaments utilisés pour traiter la migraine et d’autres types de maux de tête peuvent affecter la fonction sexuelle.

                                 

Une bonne partie des personnes éprouvent ce genre de maux de tête une seule fois dans leur vie. Un autre groupe important n’a ces épisodes que pendant quelques mois. Il existe également des cas dans lesquels le mal de tête est plus continu et provient de la pression émotionnelle causée par le préjugé de l’efficacité sexuelle.

Céphalée orgasmique : que dois-je savoir ?

                                         



La langue poilue noire est presque toujours le résultat d'une mauvaise hygiène bucco-dentaire. Il ne suffit pas de maintenir des routines de nettoyage quotidiennes, mais vous devez vous nettoyer la bouche correctement.


La langue poilue noire est l’une de ces conditions qui semble alarmante sans être un problème de santé grave. Comme son nom l’indique, c’est une maladie qui se caractérise par un ton sombre sur la langue qui donne l’impression d’avoir des cheveux.


En réalité, la langue poilue noire est une condition inoffensive et temporaire. Habituellement, elle n’est résolue qu’en éliminant le facteur qui la cause et qui est généralement liée à l’hygiène bucco-dentaire. Il est très rare qu’elle provoque des douleurs ou d’autres symptômes.


Qu’est-ce qui peut causer la langue poilue noire ?

D’une manière générale, la langue poilue noire est causée par la prolifération de bactéries dans la bouche. Cet organe a de nombreuses petites bosses à sa surface appelées papilles.


Parfois, des cellules mortes de la peau s’y accumulent. Lorsque cela se produit, elles deviennent plus longues que d’habitude et piègent plus facilement les bactéries, les champignons, la nourriture et le tabac.


Cette accumulation de déchets tâchent les papilles. C’est alors qu’elles acquièrent l’aspect caractéristique de la langue poilue noire, c’est-à-dire un ton sombre et l’impression optique qu’elle est poilue.


L’ensemble de ce processus peut se produire pour diverses raisons, parmi lesquelles nous trouvons les suivantes :


Hygiène bucco-dentaire inadéquate.

Ingestion d’antibiotiques, qui modifie la composition des bactéries et des levures dans la bouche.

Xérostomie ou bouche sèche.

Utilisation régulière de bains de bouche contenant des agents irritants ou oxydants.

Consommation excessive d’alcool, de café ou de thé noir.

Le fait de fumer.

Régime alimentaire doux qui rend difficile l’exfoliation des cellules mortes sur la langue.

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Un fumeur avec une cigarette.

Le tabac peut agrandir les papilles, ce qui entraînerait davantage de nicotine piégée et la décoloration qui en résulte.

Quels sont les symptômes d’une langue poilue noire ?

Le signe distinctif de la langue poilue noire est le changement d’apparence de cet organe. Il acquiert une couleur sombre qui peut être noire, mais aussi brune, verte, jaune, blanche ou beige.


De même, à première vue, il semble que la langue soit couverte de poils ou de cheveux. Les personnes atteintes ressentent souvent un goût métallique dans la bouche et des changements de goût. Il y a aussi une mauvaise haleine. Enfin, si le problème est très grave, la personne peut ressentir des picotements.

                                         

La langue poilue noire n’est pas un problème de santé grave, malgré l’apparence dramatique de la maladie. Cependant, si cela soulève des inquiétudes ou des doutes, il est préférable de consulter votre médecin.


De même, il vaut la peine de consulter un médecin si le trouble persiste longtemps, malgré l’adoption de mesures d’hygiène rigoureuses. Dans ces cas, il vaut mieux exclure qu’il y ait un autre problème.


Traitement de la langue poilue noire

La langue poilue noire ne nécessite aucun traitement médical. Les mesures appropriées concernent les soins d’hygiène ou l’élimination des facteurs à l’origine du problème, tels que les bains de bouche irritants et le tabagisme.


Cependant, si ce qui se passe n’est pas clair ou si des symptômes supplémentaires apparaissent, il est préférable d’aller chez le médecin pour confirmer le diagnostic. Il est important de noter qu’il existe d’autres facteurs qui génèrent des symptômes similaires, tels que les suivants :


Certains aliments ou médicaments tachent la langue.

Cela peut être une manifestation d’une maladie virale ou fongique.

Les blessures font changer l’apparence de la langue. En particulier la leucoplasie velue.

Les produits contenant du bismuth peuvent altérer l’apparence, la rendant semblable à la langue poilue noire.

Conseils maison pour traiter et prévenir le développement de cette maladie

Une femme se brosse les dents.

L’hygiène buccale est essentielle pour arrêter l’apparition de la langue poilue noire.

Il est préférable d’identifier d’abord le facteur qui cause la langue poilue noire. Si des antibiotiques ont été pris, il est logique de penser que le problème disparaîtra quelques jours après avoir fini de les prendre.


Il est important de vérifier la composition du bain de bouche utilisé. En principe, vous pouvez en choisir un autre avec une formule différente. Dans tous les cas, l’important est d’être plus rigoureux avec l’hygiène bucco-dentaire :


Se brosser la langue : le goût du dentifrice peut donner la fausse impression que la langue est propre, mais ce n’est pas le cas. Le mieux est de la brosser sans être trop énergique, en utilisant une brosse à poils doux ou un grattoir à langue.

Brossez-vous les dents après avoir mangé : idéalement, utilisez un dentifrice au fluor et une brosse à dent après chaque repas ou au moins deux fois par jour.

Le fil dentaire : il doit être utilisé au moins une fois par jour, car il aide à éliminer la plaque et les résidus alimentaires qui restent entre les dents.

Rendez-vous chez le dentiste : cela doit être fait au moins deux fois par an ou en cas de situation anormale.

Intensifier l’hygiène

Si la présence d’une langue poilue noire est détectée, il est préférable d’intensifier les routines d’hygiène bucco-dentaire. Le brossage de la langue doit être effectué deux fois par jour. Une fois que le problème disparaît, faites-le au moins une fois par jour.


Il peut être judicieux d’utiliser un bain de bouche composé de peroxyde d’hydrogène et d’eau. La dilution se fait avec une partie de peroxyde pour cinq parties d’eau. Ce composé est utilisé deux fois par jour et doit être rincé à l’eau.

                                       

Langue poilue noire : causes, symptômes et conseils



 une nouvelle étude impliquant 120.000 personnes montre que le sucre contenu dans les sodas augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaires et donc, de décéder prématurément.


Sodas, thés glacés industriels, sirops…Les boissons sucrées sont-elles un problème de santé publique? C’est-ce qui montre une étude publiée le 18 mars dans la revue scientifique Circulation, qui conclut qu’elles sont à l’origine d’un risque supplémentaire de décès prématuré. Les auteurs de l’étude ont suivi près de 120.000 Américains pendant 30 ans. Les plus gros buveurs (plus de deux canettes par jour) ont un risque accru de 21% de décéder plus tôt que les personnes qui ne boivent pas du tout de boissons sucrées.


Un tel lien avait déjà été mis en évidence par une étude publiée en 2015. Ce nouveau travail apporte une information supplémentaire de taille: plus la consommation de boissons sucrées est importante, plus le risque de décéder prématurément est grand (+1% pour moins d’un soda par semaine, +6% pour moins d’un soda par jour, +14% pour un ou deux sodas par jour, et +21% pour plus de 2 sodas par jour).


L’étude montre que ces décès sont majoritairement dus aux maladies cardiovasculaires (infarctus, AVC, etc.), avec une augmentation de 31% du risque d’en développer une pour ceux qui consomment au moins deux canettes par jour. Et chaque canette supplémentaire est sanctionnée d’un risque accru de 10%! Les chercheurs ont pris en compte une multitude de facteurs, tels que le tabagisme et le régime alimentaire. Mais selon eux, cette augmentation du risque de mortalité est imputable aux boissons sucrées seules.


Que se passe-t-il quand on boit un soda?

Le sucre contenu dans les sodas agit sur notre organisme de diverses façons. Tout d’abord, un taux de glucose (une forme de sucre) dans le sang trop élevé endommage les parois internes des artères, les rendant plus fragiles et plus sensibles à l’accumulation de cholestérol. Ce dernier y pénètre et favorise la formation des plaques d’athérome qui vont progressivement boucher les artères, causant, à terme, infarctus ou accident vasculaire cérébral (AVC). Quand cet excès de sucre dans le sang devient fréquent, c’est tout le métabolisme qui est déréglé, avec à la clé une prise de poids, de l’hypertension ou encore un diabète de type 2. Autant de facteurs qui augmentent le risque d’avoir une maladie cardiovasculaire.

                               

Les sodas, pires que les gâteaux?

«Les sodas, les jus de fruits contenant des sucres ajoutés ou les thés glacés sont la première source de sucre pur dans notre alimentation»


Guillaume Walther, spécialiste des maladies cardiovasculaires


Pourquoi les boissons sucrées sont-elles plus incriminées que les autres aliments? «Les sodas, les jus de fruits contenant des sucres ajoutés ou les thés glacés sont la première source de sucre pur dans notre alimentation», explique Guillaume Walther, spécialiste des maladies cardiovasculaires à l’université d’Avignon. «Dans ces boissons, il n’y a pas de fibres alimentaires, or ce sont elles qui permettent de ralentir la vitesse d’absorption du sucre dans le sang. Celui-ci est donc absorbé immédiatement, ce qui fait augmenter la glycémie dans le sang d’une manière plus importante qu’un gâteau contenant la même quantité de sucre.»


Une fois dans notre sang, le sucre commence son œuvre destructrice. C’est ce qu’ont découvert Guillaume Walther et son équipe à l’occasion d’une étude publiée dans le journal Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology en 2017. «Nos artères ont une capacité innée à adapter leur diamètre en fonction des besoins en sang de nos organes, mais une canette de soda suffit à perturber temporairement cette capacité de dilatation», explique le chercheur. «Même chez des personnes jeunes et en bonne santé, on observe ce dysfonctionnement». En clair, une surdose de sucre, même ponctuelle, met en difficulté nos artères.


«Même chez des personnes jeunes et en bonne santé, on observe ce dysfonctionnement. »


Guillaume Walther, chercheur à l’université d’Avignon


«Normalement, les cellules qui tapissent nos artères produisent du monoxyde d’azote, qui est un vasodilatateur, c’est-à-dire qu’il provoque un élargissement des vaisseaux sanguins», détaille Cyril Reboul, chercheur et coauteur de l’étude avec Guillaume Walther. «Mais la hausse rapide de la glycémie causée par une boisson sucrée entraîne une baisse de la fabrication de monoxyde d’azote et donc une diminution de la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater», précise-t-il. «Par ailleurs, cette hyperglycémie favorise le stress oxydatif, un phénomène chimique nuisible pour les cellules.»


Selon les chercheurs, cet effet transitoire pourrait devenir chronique si la consommation de boissons sucrées est régulière, abîmant significativement l’état des artères et augmentant le risque de développer, à terme, une maladie cardiovasculaire. D’après les dernières recommandations nutritionnelles de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), mieux vaut ne pas boire plus d’une boisson sucrée par jour. Une quantité qui s’avère déjà excessive selon ces études.

                             

Boire du soda tous les jours abîme les artères


 

NOS CONSEILS SANTÉ - De tous les types de pain, c’est le pain complet bio qui présente le meilleur apport en nutriments, qu’il soit agrémenté ou non de graines et de céréales.


Le pain? So Frenchy! Il est depuis longtemps une icône alimentaire dans notre pays. Un touriste pénétrant dans une boulangerie française est toujours ébahi devant la diversité de ce qui lui est proposé: pains de campagne, de seigle, complets, baguettes tradition, à l’épeautre, à l’orge, à l’avoine, au pavot… Il y en a vraiment pour tous les goûts! Mais sans que les apports nutritionnels et les bénéfices santé soient forcément au rendez-vous. Car les fibres, les macro et les micronutriments apportés dépendent en réalité de la manière dont la farine, puis le pain auront été fabriqués…


«Il y a un siècle, on cultivait, en France des centaines de ­variétés de blé, mais aujourd’hui, il n’y en a plus que ­quelques dizaines, et les variétés ont complètement changé.»


Denis Lairon, nutritionniste et chercheur émérite

                                       

«Il y a un siècle, on cultivait, en France des centaines de variétés de blé, mais aujourd’hui, il n’y en a plus que quelques dizaines, et les variétés ont complètement changé», déplore le nutritionniste et chercheur émérite Denis Lairon. Un phénomène d’industrialisation et de mécanisation forcées de la boulangerie, accompagné d’un pétrissage mécanique extrêmement puissant, a conduit à sélectionner du blé avec des protéines de taille importante.


Ce sont elles qui constituent le gluten et permettent au pain de lever plutôt que de s’aplatir comme une crêpe lors de la cuisson. Or, d’après le chercheur, leur taille importante aurait sa part de responsabilité dans la fréquence accrue des cas de sensibilité au gluten.


Complet et bio de préférence

Mais ce n’est pas le seul problème auquel sont potentiellement exposés ceux qui mangent du pain industriel. Car, outre les variétés de blé, ce qui a changé, c’est aussi le mode et le temps de fermentation de la pâte à pain. Plus cette fermentation est longue, plus les protéines du gluten sont prédigérées. Mais, pour cause d’impératifs de productivité et de rentabilité, le temps de fermentation est souvent raccourci. Par ailleurs, le levain traditionnellement utilisé pour cette fermentation est la plupart du temps remplacé par de la levure de boulanger.


Or, comme l’explique Denis Lairon, «le levain conduit au développement de levures à fermentation alcoolique, mais aussi de bactéries dont la fermentation lactique acidifie la pâte à pain et active des enzymes». Ces enzymes sont utiles pour prédigérer les protéines, mais elles dégradent aussi une molécule qui rend assimilable des minéraux comme le zinc, le fer, le magnésium ou le calcium. Autrement dit, un pain cuit à la levure nous prive d’oligoéléments. Et il sera d’autant moins intéressant du point de vue nutritionnel que la farine ayant servi à le fabriquer aura été raffinée…

«Le pain blanc, donc raffiné, a longtemps été mieux considéré que le pain gris ou noir, qui avait très mauvaise presse, commente Denis Lairon, alors que, sur le plan nutritionnel, c’est exactement l’inverse: dans les farines blanches utilisées aujourd’hui, on a perdu les trois quarts des minéraux, des vitamines et des fibres.»


«Dans les farines ­blanches utilisées aujourd’hui, on a perdu les trois quarts des minéraux, des vitamines et des fibres.»


Denis Lairon, nutritionniste et chercheur émérite ; 

On les retrouvera dans des pains complets, généralement à base de blé, mais pouvant contenir d’autres céréales: ils sont faits d’une farine où tout le grain a été conservé avec le germe, les réserves (amande) et l’enveloppe (son).

                             

Mais si vous choisissez votre pain complet, mieux vaut alors miser sur le label agriculture biologique: les céréales non bio sont, en effet, traitées pendant leur culture, puis durant leur stockage, et c’est essentiellement sur l’enveloppe de leurs grains que se trouvent les résidus de pesticides. Quant au pain multicéréales, il faut savoir que ses farines ne sont pas nécessairement complètes.

Quel type de pain est le meilleur pour la santé?